Éducation
Dans le domaine de l’Éducation, la Fusion s’impose des objectifs précis à atteindre. Pour y parvenir, elle se doit, au préalable, de poser certaines questions auxquelles des réponses appropriées lui permettront de définir les mesures concrètes à prendre, les stratégies à adopter et les budgets à élaborer.
Quel genre d’école et pour quel type de société ?
Cette double question est, pour la Fusion, fondamentale. Car elle lui permet, en y répondant, d’appliquer d’une part à l’Éducation sa profession de foi sociale-démocrate d’une société plus juste qui prenne en compte surtout les aspirations des défavorisés et, d’autre part, de jeter les bases d’une école ouverte à la modernité.
Ouvrir aux défavorisés les portes de l’école et leur donner accès à une meilleure formation, c’est augmenter leur chance de promotion sociale et inverser un ordre politique traditionnel qui fut l’un des principaux facteurs explicatifs de l’échec de notre système d’éducation.
La Politique de la Fusion dans le domaine de l’Éducation se donnera les objectifs suivants :
- Corriger les abus, les injustices et le disfonctionnement du système. Cette orientation couvre l’amélioration de l’accès à l’éducation de base par le renforcement et l’extension du bâti scolaire dans le secteur public, soit la réhabilitation (45%) et la reconstruction (56%) totalisant 1500. L’amélioration de la qualité de l’enseignement par une formation accrue des enseignants et la « requalification de 9 000 d’entre eux de l’ École Fondamentale à travers un réseau de centres de formation incluant aussi bien les centres de formation initiales que des centres d’appui pédagogiques ( CAP ) intégrés à des écoles fondamentales d’application à cycles complets (EFACAP).
Une politique volontariste qui systématisera toutes idées et propositions qui vont dans le sens des intérêts de la majorité. Il ne s’agira pas seulement de viser un taux de scolarisation de 56% au niveau national et de 30% en milieu rural, mais d’induire une politique d’alphabétisation à grande échelle en faveur de ceux qui en étaient exclus, avoisinant la quasi totalité des enfants en âge scolaire;
Une politique volontariste qui appliquera ces idées ou propositions au prix d’une mobilisation permanente des énergies à travers toute la république et surtout dans ses endroits les plus reculés par le biais d’une campagne nationale de l’apprentissage de l’écriture, de la lecture, de la formation civique, entre autres, en vue de réduire considérablement et même d’éliminer l’analphabétisme, sans discrimination aucune envers les besoins scolaires en milieu rural où la fréquentation scolaire est en retard par rapport au reste du pays
Généraliser une éducation de base pour un avenir garanti.La Fusion croit qu’une éducation de base sérieuse et rigoureuse est le meilleur garant d’un avenir meilleur. Les premières années d’apprentissage scolaire sont déterminantes dans le profil qu’offre l’individu devenu adulte. Les méthodes de travail qu’elles lui inculquent dès le plus jeune âge (discipline, rigueur, sérieux) et la maîtrise des rudiments de la langue (Créole ou Français), de l’élocution, de l’arithmétique et du civisme pèseront positivement sur le comportement de l’adulte qu’il sera.
Lutter contre les déperditions scolaires.
Pour remédier à cette situation désastreuse, l’État encouragera l’encadrement de ces jeunes en difficulté par l’augmentation du nombre d’heures d’apprentissage et surtout par leur orientation vers des filières techniques et personnelles, accessibles après la 9ème A.F. Cette mesure aidera à pallier la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs et à offrir des débouchés aux jeunes haïtiens au lieu de recourir, pour n’importe quels menus travaux techniques, à des cadres moyens étrangers.
Participer à la construction d'un avenir meilleur
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